Depuis un changement de loi en matière de protection incendie en 2015, les immeubles de plus de 30 mètres de hauteur peuvent être construits en bois. Il s’agit d’une petite révolution, de plus en plus de projets voient le jour au tour du monde. « Le record de taille est détenu actuellement par la tour Mjøstårnet: un immeuble de 18 étages et 85,4 mètres de haut achevé en 2019 à Brumunddal, en Norvège, venu détrôner de peu l’immeuble Hoho et ses 85 mètres sortis de terre à Vienne la même année. A Tokyo, la société de production de bois Sumitomo Forestry Group veut construire une tour de 350 mètres composée à 90% de bois et 10% d’acier, rapporte le Guardian. »

D’un point de vue écologique, non seulement le bois stocke le carbone, contrairement au béton qui l’émet, il est aussi une ressource durable qui ne nécessite pas la déstruction de la nature par des carrières. Après la durée de vie du bâtiment, le bois peut être réutilisé dans une logique d’économie circulaire jusqu’au moment où il servira de matériel de combustion. Ce n’est qu’à ce dernier stade qu’il libéra le CO2 stocké. La production mondiale de béton génère deux fois plus de CO2 que le tarif aérien.

La réserve de bois augmente continuellement en Suisse, nous pourrions en utiliser le double, il en repousserait toujours autant.

En outre, la durée de construction avec du bois est trois fois plus rapide qu’avec du béton

La fôret Suisse appartient principalement aux communes, environ 70% sur Vaud.