Discours tenu Ă  l’AG des Verts du District de Morges le 1 octobre 2020. Seule la parole prononcĂ©e fait foi.

Communiqué de Presse des Verts du District de Morges concernant la nomination de Sylvie Podio et Pascal Gemperli.

Bonsoir, mes chères et chers,

Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas bien : J’ai grandi en Thurgovie et j’habite Ă  Morges depuis 2007. Je suis arrivĂ© en Suisse romande en octobre 2000, ce mois-ci ça fait donc exactement 20 ans que je vis en Romandie. A forcer de passer 20 ans chez les Welsch, je suis devenu Welsch moi-mĂŞme 🙂

J’ai fait un apprentissage d’électricien, puis l’HES, quelques années dans la coopération et aujourd’hui je suis patron d’une petite Sàrl depuis 2012.

Membre sympathisant des Verts depuis 15 ans, je suis actif depuis 2009 quand je suis rentré au Conseil communal de Morges.

Marié depuis 2005, nous avons 4 filles en bas âge. Notamment pour mes filles, je sens une forte responsabilité de leur laisser une planète et une société au moins aussi bonne comme celles que nous avons trouvé nous-même.

Pourquoi chez les Verts ? Je me suis politisĂ© Ă  travers les manifestations contre la guerre en Irak en 2003. Le seul parti qui, Ă  l’époque – et jusqu’à aujourd’hui d’ailleurs, avait une vĂ©ritable politique de paix, c’étaient les Verts. Les autres prĂ©fèrent acheter des avions de combat… C’était aussi la pĂ©riode quand je suis parti pour un service civil dans le dĂ©veloppement durable au Maroc avec le SECO. Ce sont justement ce genre de projets qui marient l’écologie avec les aspects Ă©conomiques et sociaux qui me motivent. Aujourd’hui j’apprĂ©cie aussi beaucoup notre culture au sein du parti, imprĂ©gnĂ© d’un grand respect de l’humain, d’ouverture, de recherche de la diversitĂ© Ă  travers des processus participatifs.

Et voilà, aujourd’hui je me retrouve là devant vous comme candidat pour cette élection à la Municipalité de Morges. Je vous remercie tout d’abord de votre confiance. Quand on m’a approché pour sonder mon intérêt j’étais vraiment flatté.

Pourquoi alors me lancer lĂ -dedans ? HonnĂŞtement, je ne sais pas vraiment Ă  quoi m’attendre. C’est ce genre de truc oĂą il faut essayer pour savoir, heureusement que j’ai un cĂ´tĂ© aventurier 🙂

Pour moi, la politique est noble. Malgré ce qu’on peut lire ou entendre parfois, c’est l’humain qui est corrompu, pas le système. S’engager pour le bien public est une noble tâche. Et je n’ai pas envie de faire partie de ceux qui râlent, qui se plaignent. J’ai envie d’agir, envie de construire.

Il est vrai aussi qu’après 10 ans au Conseil communal on peut parfois avoir l’impression de vraiment faire partie de la machine. Je ne vous cache pas que les jeunes – et moins jeunes – de la Grève du climat avec leur engagement m’ont aussi reconfirmĂ©, rĂ©confortĂ© et peut ĂŞtre mĂŞme remobilisĂ© pour m’engager davantage, merci Ă  eux. Il est vrai : il faut aller plus loin et plus vite pour protĂ©ger notre planète, je veux pleinement faire partie du mouvement ! J’ai une forte envie de porter l’écologie politique au cĹ“ur de l’administration morgienne.

Et Morges c’est ma ville, ville d’adoption et ville de cœur surtout. Nos 4 filles sont toutes nées ici, j’ai créé ma société ici, nos amis et nos activités, mon club de basket, tout est ici. C’est notre chez nous.

Alors quels projets pour Morges ? Dans l’immĂ©diat, il faut surtout sortir de la crise du covid, et comme l’a très bien dit Sylvie juste avant, il faut aider les plus dĂ©munis, et je rajoute qu’il faut aussi aider les commerçants et les PME. Etant moi-mĂŞme patron d’une petite PME, je connais bien les rĂ©alitĂ©s et dĂ©fis. Ces sont aussi ces sensibilitĂ©s lĂ  qui font de Sylvie et moi une Ă©quipe avec une belle complĂ©mentaritĂ©. Nous devons aussi trouver des solutions durables pour le trafic Ă  Morges, un trafic qui est juste terrible actuellement. Quant au parc des sports, je crois qu’il faut vite passer outre la première dĂ©ception – sachant bien que tout le monde dans la salle n’était pas déçu du refus populaire – et revenir avec un projet qui permet la modernisation et la transformation Ă©cologique de cette zone importante pour notre ville. Et bien Ă©videmment, nous devons accompagner, enfin pousser plutĂ´t, nous devons pousser la transition Ă©cologique de la Coquette de manière gĂ©nĂ©rale.

En cas d’élection, j’espère être à la hauteur des attentes. Je ne sais pas si je suis un bon politicien, je ne suis pas très rond, enfin je ne parle pas du physique 🙂 Je peux être tenace quand je suis convaincu d’une chose, bousculer s’il faut. Et apparemment un bon politicien doit avoir le courage de déplaire et accepter le risque de décevoir. Je peux essayer ça… 🙂 Quand j’ai demandé autour de moi qu’est-ce qu’il faut pour être municipal, le point qui est revenu le plus souvent c’est qu’il faut savoir prendre des coups. Je suis donc plus ou moins au courant des défis.

En tout cas je sais bosser, je sais développer des idées et je ne suis pas trop chiant pour travailler avec. C’est peut-être déjà une bonne base 🙂

J’ai un profond respect et une humilitĂ© face Ă  cet engagement. Le travail de la MunicipalitĂ© concerne 17’000 morgiennes et morgiens, parfois mĂŞme toute la rĂ©gion, et ça engage aussi l’image de notre mouvement. Je m’engagerais pour ĂŞtre Ă  la hauteur.

Mais surtout, je me réjouis beaucoup de me lancer dans l’aventure avec Sylvie comme colistière, je la remercie infiniment pour sa disponibilité. Nous avons une belle complémentarité et notre liste va beaucoup bénéficier de son très bon bilan. Bilan qui est confirmé même par des personnes des parties adverses. Ils ne le diront pas publiquement, mais je l’ai entendu souvent. Merci à toi Sylvie, merci à vous pour votre confiance.